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ABLA Visite du village

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(6 avril 2020) 03 Alboloduy - Abla

ABLA FICHE D'IDENTITE

Province: Almeria.

Région: Filabres-Tabernas.

Situation: Elle s'étend entre la Sierra Nevada au sud et la Sierra de Filabres au nord.

Une partie est protégée par son appartenance au parc naturel de la Sierra Nevada. C'est l'une des portes d'entrée de La Alpujarra de Almería.

Extension: 46 km.2

Population: 1235 habitants

Altitude: 861 mètres.

Habitants: Abulenses (comme ceux d'Ávila).

 

HISTOIRE

Protohistoire et époque romaine

L'abondance de vestiges archéologiques témoigne de l'existence importante et ancienne d'établissements humains à Abla.

Un climat peu rigoureux, des terres disponibles pour l'agriculture et le pâturage, entourées de positions escarpées utiles à la défense, la région voit s'épanouir des lâge de cuivre (IV et III millénaire avnt JC, des cultures très évoluées, laissant d'importants vestiges arquéologiques. Nous ne sommes pas loin de Los Millares (voir publication sur Almeria et sa région).

Nommée Alba Bastetanorum par les Romains, dont il reste des vestiges datant du IIe siècle, elle fut reconstruite par les Arabes, qui en font un point de contrôle entre Almería et Grenade.

La position stratégique d'Abla pour les communications Nord Sud de l'Andalousie orientale, qui avait déja favorisé le développement de cultures avancées au néolitique puis à l'époque fénicienne facilite une nouvelle fois la pénétration des techniques  romaines, arabes, puis cchrétiennes du nord.

Alba époque d'Al andalus (VIII-XVe s.)

Pendant les 8 siècle de doination musulmane, l'agriculture se développe avec la mise en valeur des zones arides pr des travaux hydrauliques élaborés

L'urbanisme du village, comme tous ceux des Alpujarras, reprend des formes traditionnelles du aghreb.

Au cours de l'émirat Omeyade de Cordoue (756-929), un climat d'instabilité sociale apparait au 9ème siècle, qui a conduit au soulèvement de toute la région Sud Est de Al andalus. C'est la première fitna. La population hispanique de Mozarabe et Muladi. La rebellion est dirigée par Umar Ibn Hafsun contre la domination arabe.

Ce soulèvement céera d'autres alliance, associant aussi les arabes yemenites et les mulladies contre les alrabes syriens de l'Emirat omeyade de Cordoue, comm, à la même époque, à Alcala la Real.

Le poète muladi Abd al-Rahman ben Ahmed (IXe siècle), surnommé "El Ablí", qui participa à cette révolte, était originaire d'Abla.

Pendant la campagne de reconquête, la population est menacée par de fréquentes incursions castillanes qui entrent à la frontière de Grenade pour punir le petit royaume nasride.

La longue et douloureuse pacification 1489 1609

La reconquête définitive d'Abla se produit pedant la campagne des rois Isabel et Fernando entre Almería et Guadix en décembre 1489.

Le village est incorporée à la couronne castillane après la rédition du roi Muley Abdelí. "El Zagal", qui a rendu la forteresse sans combat aux hôtes castillans, puis a accepté les capitulations entre les Rois Catholiques et les Mudejars de l'endroit.

Abla est incorporée dans l'administration civile et religieuse de Guadix.

En 1490, dès l'année suivant la reconquête, un climat d'instabilité sociale se manifeste dans toute la région et provoque le soulèvement de la population mudéjar : en août Abla se révolte. Le soulèvement est rapidement réprimé par le marquis de Villena et le seigneur de Fiñana Don Álvaro de Bazán, qui ont rapidement réduit les insurgés et rétabli l'ordre dans la région.

Cette toute première révolte servira de prétexte aux Rois catholiques pour dénoncer les accords de capitulation et entamer une politique d'intégration forcée et de spoliation des habitants de culture musulmane, qui sont désormais appelée "moriscos".

En 1568, après plusieurs générations de christianisation, la rébellion "morisque" éclate à Les Alpujarras, qui durera de 1568 à 1571), atteignant également Abla.

La ville se soulève le troisième jour de Noël 1568. La rébellion est réprimée par la campagne militaire menée par le marquis de Los Vélez fin novembre 1569.

En 1571, la population morisque, encore majoritaire dans la région, est totalement expulsée du Royaume de Grenade vers les autres régions d'Espagne.

Tous les biens sont confisqués et réparties progressivement en faveur de 12 500 famills de "vieux chrétiens" venus du Nord;avec l'arrivée de nouveaux colons castillans auxquels 103 lots sont distribués.

Cette première "épuration ethnique" de l'histoire moderne est très documentée, par les soureces officielles comme les Libros de Apeo, oú on inscrivait les lots et bénéficiaires, des textes historique, au premier rang desquels Don Quichotte, (personnages de Ricote, père et fille, expulsés du rouaume de Grenade dans La Manche puis au Maghreb.

Les régions des Alpujarras et d'Almeria sont les plus complètement vidées de leur population,

Voir partei Document : statistiques des expulsions du Royaume de Grenade, apr régions

et la population exilée vers les autres régions. d'Espagne :

 

De 1571 à 1595, le repeuplement a été effectué avec l'arrivée de nouveaux colons venus du Nord et "Vieux chrétiens" auxquels 103 lots sont distribués.

Les attributions de propriétés sont très précisément consignés dans le "Libro de apeo" de Abla

 Lire un bon résumé dans la restitution du Livre de Apeo d'Albla par Lorenzo Padilla Mellado (en espagnol).

 

 

MONUMENTS:

 

Necropole et chateau néolitique du  Peñon de las Juntas :

Le Peñón de las Juntas (nécropole  Los Milanes, ville de Las Juntas):

Vestiges qui attestent de l'extension de la culture de Los Millares (IIIeme millénaire avant JC) et son haut degré de développelemnt en cette fin du néolotique.

des structures rectangulaires et des vestiges du mur apparaissent. Il y a également des restes excavés de ce qui aurait pu être une citerne, ainsi que des restes de poterie de l'époque argarique et musulmane. Environ 3000 ans avant le Christ et le Moyen Âge. IX-X


Sur le versant nord, il y a une aire de battage soutenue par un mur avec des toiles différentes qui se chevauchent, qui ont une qualité architecturale supérieure à celle correspondant à un ballast traditionnel. On remarquera un placement mécanique et rigoureux de la maçonnerie. C'est l'un des rares gisements de cette époque préservé de manière acceptable.


A quelques centaines de mètres en amont, il y a les belles villes de Los Hernández et Los Milanes.

 

Église de l'Annonciation:

 


Eglise à une nef rectangulaire avec une chapelle principale séparée par un arc de triomphe.

De chaque côté, trois chapelles voûtées communicantes s'ouvrent, au point de ressembler à une église à trois nefs. Les murs sont en tiroirs de maçonnerie entre tombolas et rubans de briques. Au pied se trouve une intéressante porte de latéricie, avec un arc en plein cintre entre les pilastres toscans, un entablement, un fronton brisé et un deuxième corps avec niche.

A côté de la tour, récemment reconstruite, nous trouvons un motif décoratif en brique qui aurait été lié à un temple romain.

Elle est recouverte d'une armure de limes mohama à sangles ébouriffées, tandis que la chapelle principale a un plan octogonal et est également recouverte avec une armure qui est comme coupée ou adaptée.


Vers 1559, il semble que l'ouvrage d'origine ait été achevé, qui consistait en une nef et, probablement la chapelle principale. Au 17ème siècle, la construction des chapelles latérales a commencé, qui ont finalement éte reliées entre elles. A la fin du XIXe siècle qu'une intense restauration sera effectuée.

Enfin, en 1949, ses murs étaient décorés de fausses architectures de pilastres, d'arches et de motifs ornementaux qui dénaturent son caractère mudéjar d'origine. À la fin du XXe siècle, la tour a été reconstruite.

 

Mausolée romain

Tombe monumentale d'un propriétaire romain local probablement riche. Construit en maçonnerie suivant un plan quadrangulaire de 4,8 x 4,8 m et une base de 6,6 m de hauteur moyenne, atteignant atteindre 7,40 m au-dessus de la voûte. Les façades originales aux N et E sont préservées.

 Il présente un oculus de 0,70 m sur la façade est. À l'intérieur apparaissent des restes de stucs et une niche sous l'oculus, de facture ultérieure.

Daté du Haut Empire, il devait remplir des fonctions défensives jusqu'à l'époque médiévale. Il a été utilisé comme ermitage chrétien probablement du 15ème siècle jusqu'à la guerre Civile, sous le patronage de Saint-Sébastien une de ses dénominations. On l'appelle aussi  "l'ermitage des Maures".

L'élément constructif le plus intéressant est la voûte d'arête. En 1987 lors d'une excavation une sculpture de personnage masculin, grandeur nature, vêtu d'une robe masculine, est apparue.

Le Mausolée a été récemment rénové.

 

Ermitage de los Santos:

Hermitage dont l'existance est attestée au XVIIe siècle, avec ajouts ultérieurs neo classiques.

Plan en croix latine. La façade, au pied de la croix, est en forme de portique avec trois arcs en plein cintre sur des piliers octogonaux, en pierre calcaire granulé avec chapiteau, le plus grand étant au centre.

Cette façade est encadrée par deux tours-clocher à deux corps, séparés par une corniche de dents de scie, la partie supérieure étant biseautée.

Les couvertures sont: en pignon sur la nef principale, en octogones de tuile rouge sur des tours et en 'corps disposés' sur la nef.

 

Le nouveau moulin d'Hernández:

Grand bâtiment construit en maçonnerie avec ouvertures sur le toit.

Les points forts comprennent des arcs semi-circulaires en brique pleine présents à la fois sur la couverture et sur le

intérieur: Il a deux grands ravins sur la façade de la voûte latérale, qui est un demi-baril légèrement inférieur avec une disposition légèrement incurvée du plan.

À l'arrière se trouve la gouttière et un énorme cube cylindrique de maçonnerie. Lorsqu'il était en service, une des lignes était utilisée pour la farine et une autre pour l'alimentation. Ce moulin est aussi appelé Molino de Blas.

A l'extérieur: Plusieurs meules inutilisées apparaissent et de l'autre côté de la route une époque curieuse pour sécher le grain.

 

Molino de los Arcos

Le Molino de Los Arcos ou Molino de Las Juntas est situé dans le quartier de Las Juntas, dans la municipalité d'Abla.

C'est l'un des rares exemples de moulin hydraulique dont un vestige est encore conservé. Le moulin remonte au moins au XVIIIe siècle, bien qu'il y ait des indications très probables qu'il soit d'origine arabe.

Moulin construit en maçonnerie comme un cube de plan carré à la base, à 5 corps, le supérieur étant cylindrique.

Un aqueduc y conduit, composé de sept arcs en plein cintre, également en maçonnerie, avec des voussoirs du même matériau.

Bien que cet élément ait peut-être été construit au XVIIIe siècle, le moulin apparaît dans le Libro de apeo établi de 1585 à 1599, après l'expulsion des Maures du Royaume de Grenade.

Dans le cadastre du marquis de l'Ensenada, du XVIIIe siècle, son propriétaire apparaît:

Basilio Herrerías, et ses fraisages annuels, implantés dans 100 boisseaux.

Dans un premier projet d'autoroute, la démolition de l'aqueduc était prévue. Une plateforme citoyenne a mobilisé les habitants et le gouvernement andalou a acceptéla création d'un mur pour empêcher sa démolition.

Acuaducto de Las Juntas

Le Camino mozarabe passe en dessous de cette construction daté du XVIe siècle dans son état actual..

 

Pont à cinq travées construit en maçonnerie et pierres de taille avec des arcs en plein cintre abaissés, soutenu par des pieux elliptiques avec des déblais du même matériau. Arcades en brique pleine.

Le parapet qu'il présente est métallique et de nouvelle construction.

Centre d'interprétation mycologique d'Abla:

Le point d'information mycologique de Abla est un centre d'accueil et d'information dont l'objectif principal est de

sensibiliser les résidents locaux et les visiteurs à un modèle de développement socio-économique durable basé sur l'utilisation rationnelle de la ressource mycologique.

Le centre d'inforation d'Abla traite spécifiquement des champignons dans la zone naturelle de la Sierra Nevadaet les champignons dans le désert environnant.

La présence de champignons en zone aride est apparemment incompatible. Pourtant il est possible de trouver des champignons dans ces zones. Certaines de ces espèces, en plus de remplir une fonction écologique fondamentaux, atteignent une valeur élevée sur le marché. Ils représentent donc unalternative durable originale pour le développement économique de ces zones.

Ermitage des merveilles:

Construction du 17ème siècle avec un toit à pignon, aujourd'hui bétonné.

 

Façade latérale avec revêtement sur marches en pierre avec arceau de carpanel extérieur et niche intérieure.

Intérieur avec une voûte en demi-corps avec des arcs, des ceintures et des lunettes, celle du côté de l'Évangile étant aveuglée et ouverte sur l'extérieur avec une ouverture inscrite lintellée, celle du côté de l'épître.

Au-dessus de celui-ci apparaît le clocher, protégé par une grille surélevée et couronné d'une croix en fer forgé. Des deux côtés, il y a un arc en plein cintre aveugle avec des moulures qui reposent sur des piliers croisés.

Au pied, il y a un grand choeur en bois avec une balustrade, une niche à l'avant avec une image de la Vierge. C'est l'un des rares ermitages de la région, qui conserve son architecture primitive. Il présente une curieuse grotte mitoyenne.

 

Pont sur la Rambla de las Adelfas.

Dans l'annexe municipale de Las Adelfas (Abla, Almería) se trouve le colossal pont ferroviaire appelé "El Puente de Las Adelfas", construit à la fin du XIXe siècle sur le boulevard du même nom.

Il se compose de sept voûtes en berceau  sur six piles, dont la longueur approximative est de 121,5 mètres.

 

Symboles ruraux archaiques

Dans les régions rurales d'Abla, il existe une tradition de représenter la figure symbolique de l'"Indalo" .

C'est une figure anthropomorphe aux bras ouverts et tendus (sans arc) dans une attitude de prière.

Il est généralement placé dans des maisons et formé de pierres incrustées dans les murs extérieurs.

Dans le faubourg de Las Adelfas, située dans la Sierra de Baza, deux modèles sont conservés et un autre malheureusement perdu. Selon les commentaires des habitants, ils ont été vus dans certaines fermes de la sierra susmentionnée.

Son symbolisme est lié au fétichisme et à une superstition archaique.

Fête du village d'Abla :

19 au 21 avril. dédié aux saints martyrs Apollon, Isacio et Crotato et

à la Virgen del Buen Suceso.

GASTRONOMIE

Quelques spécilités : Les migas aus croutons, les "gachas" (Bouillie), le paprika au poisson, le ragoût de "cardonchas", le ragoût de blé au fenouil, la "pipirrana" (salades de légumes", le ragoût, les "gurullos",  les tortillons, le riz au lapin et les poivrons aux raisins.

Desserts et confiserie :  le pain à l'huile, le pain perdu et les galettes de graton; ainsi qu'une grande variété de gateaux faits maison tels que les beignets de poêle aux vin

On retruva les recettes dan la publication de Wikicaminomozarabe.com consacrée à Almreia et sa région.

 

Localisation

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Liens

El Peñon de las Juntas (-III millénaire)

https://es.wikipedia.org/wiki/El_Pe%C3%B1%C3%B3n_de_las_Juntas

Guerre des ALpujarras

https://fr.qwe.wiki/wiki/Rebellion_of_the_Alpujarras_(1568%E2%80%9371)

 

 

La fitna, pierre de touche du califat de Cordoue (iiie/ixe-ive/xe siècle)

https://journals.openedition.org/medievales/6208

 

Libro de Apeos de Abla : texte intégral et contexte historique précis 'en espagnol)

https://www.amazon.es/Libro-Repartimiento-suertes-villa-Abla/dp/1724722956#reader_B07LFHWKC9

I

glesia de la Asuncion de Abla (en français)

http://www.alpuguia.com/Elemento/9d196816940e481684a260fe9f1078e0

 

Nuage de mots

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